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La Statue de la Liberté


L'artiste:
Frédéric Auguste Bartholdi est né dans une famille protestante, présente en Allemagne et en Alsace en 1834. Parti à la capitale après la mort de son père, Auguste Bartholdi fait ses études au lycée Louis-le Grand, qu'il abandonne souvent pour les ateliers d'Etex, de Soitoux, d'Ary Scheffer. Il expose pour la première fois au Salon de 1853 où il présente un groupe intitulé Un bon Samaritain. En 1856, il voyage en Égypte et il effectue son premier voyage aux États-Unis en 1871. Le 14 octobre 1875, il est initié dans la loge Alsace-Lorraine (GODF), créée au mois de septembre 1872, le 9 décembre 1880 il passe au grade de compagnon et de maître dans cette même loge. L'amour et la défense de la patrie inspirent bon nombre de ses sculptures: les statues du général Rapp (Colmar ), de Vauban (Avallon), de Vercingétorix {Clermont-Ferrand), le Lion de Belfort (Belfort et Paris), le monument à la mémoire des Français tombés en 1870-18771 (Schinznach} et le monument des Aéronautes de la guerre de 1870-1871 (Paris)....
La statue :
La statue de la Liberté, offerte aux États-Unis par la France grâce aux bons offices de l'Union franco-américaine, suscite l'intérêt de la franc-maçonnerie; la première pierre du monument est posée le 5 août 1884 et la statue est inaugurée le 26 octobre 1886.
La première statue de Bartholdi destinée au début pour le Port Said à l’embouchure du Canal de Suez, devait aussi porter une flamme qui devait indiquer "l’Orient montrant la voie". Le Grand Orient’,qui rappelle l'Obédience de Garibaldi le Grand Orient de France.
Une réplique en fonte, élevée par souscriptions sur l'initiative des loges maçonniques de Poitiers et Neuville, trône au milieu de la place de la Liberté. Inaugurée le 14 juillet 1903, elle présente une torche singulière, différente de l'originale, et une couronne qui compte seulement 6 flèches


Réplique située à Poitiers.Erigée grâce à une souscription lancée par des libres penseurs, en hommage au général Berton, républicain guillotiné à Poitier en 1822.C'est aussi une réponse républicaine à Notre-Dame des Dunes édifiée à la fin du XIXe siècle lors du puissant renouveau catholique.